Le deuxième arrondissement, entre passé et futur

Territoire classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1999, la Presqu’île est incontestablement un quartier historique très prisé. Un arrondissement considéré comme l’un des plus chic de la ville avec ses places, ses immeubles bourgeois et ses appartements anciens de belle facture.

Un secteur qui contraste totalement avec le nouveau quartier Confluence, projet urbain composé d’un nouvel habitat moderne. Malgré ces disparités le second arrondissement demeure avec le 6ème un lieu de résidence attrayant et très demandé, en tête du marché immobilier lyonnais.

« Nul doute l’attrait pour l’hyper centre ne se dément pas » nous confirme Cécile de Jouffrey de l’agence Terrasses & Jardins. « Depuis quelques années, l’aménagement des places et des berges a contribué à rendre le centre ville encore plus agréable à vivre. » Et contrairement aux idées reçues, le stationnement n’est pas un véritable frein pour les inconditionnels de la Presqu’île qui apprécient la proximité des commerces, des écoles, des transports en commun et la possibilité de circuler sans voiture.

« Beaucoup de nos clients suppriment une voiture et circulent en métro, bus et velo’v. » Même constat pour Thomas Vantorre de l’agence Barnes International qui reconnaît que le stationnement n’est pas un frein. « Sauf pour des biens avoisinant les 2 millions pour lesquels les acquéreurs exigent un garage » précise-t-il.

« La présence d’une solution de stationnement est un élément facilitateur lors d’une vente » nuance Nicolas Devic du Groupe Mercure Immobilier, «mais de façon générale ce n’est pas un critère pour les prétendants au second arrondissement. »

Des adresses emblématiques comme la place Bellecour, la place des Jacobins, les quais St Antoine…, séduisent pour leur emplacement privilégié et sur ces secteurs les biens se vendent extrêmement vite et les prix peuvent atteindre entre 5000 et 6000 € le mètre carré. L’offre n’étant pas pléthorique, les biens peuvent être surestimés, les prix variant souvent selon l’adresse et les prestations.

« Il y a une vraie prime à l’emplacement, les acquéreurs tiennent compte en second de la qualité des biens.  La presqu’île est riche en beaux immeubles qui bénéficient de grands volumes et de jolies vues sur la Saône notamment » ajoute Thomas Vantorre de Barnes International. « Les biens dont la surface est comprise entre 150 et 200 m2 sont les plus recherchés, notamment par les familles. Les appartements de 80 à 100 m2 sont prisés par les jeunes couples de 30/40 ans qui ont un budget comprisentre 400 000 et 500 000 €. » Un profil confirmé par l’ensemble des professionnels qui notent également le retour de propriétaires de maisons à l’extérieur de Lyon qui reviennent en centre ville lorsque les enfants grandissent. « Il y a aussi beaucoup d’étudiants et de co-locations. Le marché locatif est ainsi dynamique sur les petites surfaces » ajoute Cécile de Jouffrey de Terrasses & Jardins.

A quelques mètres de la place Bellecour le quartier d’Ainay, réputé pour être le lieu de résidence des grandes familles bourgeoises conserve son âme tout en attirant un profil varié d’acquéreurs. « Le quartier, s’il se diversifie continue à être recherché par une clientèle familiale  qui apprécie notamment la proximité des écoles et trouve des appartements avec de nombreuses chambres » précise Nicolas Devic du Groupe Mercure Immobilier.

« Situé en plein centre ville, Ainay bénéficie d’un certain calme » ajoute Christian Majoux du Cabinet Majoux-Virieux.  Ce dernier évoque également une artère un peu oubliée qui, pourtant, ne manque pas d’attrait. « Le secteur de la rue de la Charité qui jouxte la rue Auguste Comte est très commerçant, extrêmement vivant et offre une mixité de population et une grande diversité de logements. Les prix sont un peu moins élevés que sur le secteur d’ Ainay et l’environnement est aussi très agréable. » Côté Rhône, les avis sont plus partagés, le bruit des quais et le trafic routier pouvant freiner les acquéreurs.

« Les biens situés quai Gailleton, par exemple,  sont incontestablement moins chers que ceux qui surplombent les rives de Saône. Un bien peut se vendre en dessous de 4000 € le mètre carré avant travaux » reconnaît Nicolas Devic du Groupe Mercure Immobilier. De même, au sud  de la gare de Perrache, les prix ne sont pas comparables à ceux du cœur de la presqu’île. Autre quartier aujourd’hui délaissé mais qui devrait reprendre des couleurs avec l’implantation de nouvelles enseignes, le quartier Grolée.

« Tant que les pas de portes sont à l’abandon, le secteur est en stand by mais je suis optimiste et pense que la demande va revenir. De même, le projet de l’Hôtel Dieu va booster ce côté de la presqu’île un peu oublié » note Thomas Vantorre de Barnes International.

La confluence, en devenir ?

Naguère dédié aux activités industrielles et portuaires, le sud de la presqu’île est en reconversion depuis 2003. La première phase finalisée dotée d’une place nautique et de nombreux commerces, terrasses, équipements de loisirs et logements, offre à ses habitants un cadre de vie très appréciable. Une attention particulière a été également apportée aux transports. Lyon Confluence est directement connecté au pôle d’échanges de Lyon Perrache avec  une gare routière, une gare TGV / TER et le terminal du métro.Tout le site de Lyon Confluence est également desservi par le tramway T1 désormais prolongé jusqu’à Lyon Gerland.

Avec ses programmes immobiliers ultra modernes, ce nouveau pôle urbain a de quoi séduire ! Et pourtant les professionnels sont unanimes, c’est un quartier à part qui a du mal à convaincre bon nombre de lyonnais encore frileux. Pour Thomas Vantorre de Barnes International, c’est un pari. « Il est trop tôt pour savoir si c’est un bon investissement nous arrivons dans la période de revente, de deuxième main sans avoir beaucoup de visibilité sur l’avenir de ce quartier. » Christian Majoux du Cabinet Majoux-Virieux, est, quant à lui, plus optimiste «  C’est un quartier qui restera singulier mais trouvera à l’avenir son identité et son équilibre. La pression immobilière locative va certainement s’amplifier, notamment avec le déménagement de la Faculté catholique et l’attrait du site auprès des étudiants. Reste le décalage entre le prix élevé de certains biens haut de gamme et un environnement qui peut décevoir des acquéreurs exigeants. » Pour Cécile de Jouffrey de Terrasses & Jardins, la Confluence est recherché pour ses appartements terrasse, la présence de parkings et l’accès facile au centre ville. « On note un engouement croissant, les  lyonnais un peu plus rassurés qu’au tout début du projet. C’est un quartier en devenir même si il ne fait pas l’unanimité. »

Entre ses immeubles bourgeois au charme ancien et ses constructions ultra modernes, le 2ème arrondissement offre ainsi un large panel de biens pour des profils variés. A vous de trouver le vôtre !

///  Avec le participation de :

Cécile De Jouffrey – Terrasses & Jardins
1, quai Docteur Gailleton 69002 Lyon
Tél. : 04 81 91 55 55
www. terrasses-jardins.com

Christian Majoux – Cabinet Majoux-Virieux
1, rue Vaubecour 69002 Lyon
Tél. : 04 78 42 87 61

Thomas Vantorre – Barnes International
29, quai Saint Antoine 69002 Lyon
Tél. : 04 78 15 90 90 
www.barnes-international.com

Nicolas Devic – Groupe Mercure
32, rue Auguste Comte 69002 Lyon
Tél. : 04 78 42 94 92
www.groupe-mercure.fr

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