Primmo Immobilier Une nouvelle implantation à Neuville-sur-Saône
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L’agglomération lyonnaise a la chance unique d’être entourée de magnifiques terroirs, notamment de la région du Beaujolais avec ses villages et ses vignobles. De Clochermerle à Saint Amour, les vignes se succèdent, chaque colline dévoile son paysage, ses églises, ses propriétés avec parfois des vues époustouflantes jusqu’au Mont Blanc.
Le Beaujolais comprend 10 crus septentrionaux concentrés pour la plupart autour des villages qui portent généralement le même nom. Si ces vins ont longtemps subi les critiques de leurs détracteurs, les temps ont bien changé et l’appellation bénéficie aujourd’hui d’une image qualitative appréciée pour sa finesse et son goût fruité. « De très bons crus, notamment les Moulin à vent redorent le blason du Beaujolais, des vins bio par exemple de grande qualité, de grandes signatures qui proposent des bouteilles d’exception à moins de 20 € » précise Sébastien Jacquemont de l’agence VineaTransaction. Des éléments qui expliquent la bonne santé du marché immobilier sur la région et l’augmentation des transactions de domaines viticoles, marché de niche, il est vrai. « Nous ne vendons que 1 à 4 domaines par an ». Les parcelles de vigne seules, connaissent, quant à elles davantage de mouvement avec les professionnels et de plus en plus des acheteurs investisseurs ou épicuriens passionnés des vins. Les plus prisées ? « Incontestablement Moulin-à-vent « le roi du Beaujolais » dont les prix ont augmenté de 20 % en 10 ans. En hausse également St Amour, Morgon, Côte de Brouilly. Fleurie reste stable tandis qu’il y a de très belles opportunités sur les terroirs de Juliénas, Chénas, Chiroubles… » Question budget il faut compter entre 25 000 et 130 000€ l’hectare. Des prix qui font le grand écart en fonction des appellations. L’achat d’un domaine viticole sans immobilier résidentiel demeure un petit marché qui s’inscrit souvent dans une logique professionnelle. C’est alors une entreprise viticole qui a l’avantage de bénéficier de l’exonération à l’ISF.
Quant aux domaines associant une résidence, il comprend deux types de gamme avec des maisons de 150 à 250 m2 auxquelles s’ajoutent généralement des bâtiments d’exploitation dont le prix de vente est compris entre 200 et 700 000€ (bâtiment seul) et les grands domaines avec demeures de charme et châteaux. Ceux-ci bénéficient de belles surfaces de plus de 400 m2, des matériaux nobles, des dépendances avec un potentiel réceptif et de tourisme, des cuvage et des caves voûtées,… Et là le budget se situe généralement entre 700 000 et 3 millions d’euros. « En ce qui concerne le vignoble il existe des exploitations avec locataires en place avec un bail de type fermage ou de métayage, ou l’exploitation est directement géré par des salariés » précise Sébastien Jacquemont.
La clientèle en majorité étrangère avant 2008 est aujourd’hui constituée de 90 % de Français dont une part croissante de lyonnais qui font l’acquisition de domaines viticoles par passion et/ou comme placement sécurisé en vue d’une transmission. Un actif patrimonial qui peut s’avérer positif sur le commerce des bouteilles mais avec une rentabilité dans tous les cas à long terme. Un choix guidé aussi par la qualité du cadre de vie, un environnement naturel et préservé qui a la spécificité d’être vert d’avril à octobre ! Arbres centenaires, jardins à la française contribuent à l’agrément de ces biens d’exception.
La proximité par TGV, réseau autoroutier et aéroport est un atout supplémentaire pour convaincre de plus en plus de clients dont de nombreux parisiens de se lancer dans l’aventure.
Le marché inexistant avant 2005 est en pleine croissance depuis 10 ans. Un phénomène qui s’explique par la succession des générations qui pose le problème de la transmission, de l’indivision et la nécessité pour les propriétaires de réinvestir dans de lourds travaux de rénovation. Et si les biens à la vente sont de nouveau sur le marché la bonne nouvelle c’est que les acquéreurs le sont aussi !